La temperatura se eleva de nuevo en el Sahara Occidental. El despliegue y el asedio policial que siguió al desmantelamiento del campamento Gdeim Izik ha vuelto a las calles del Aaiún, según denuncias de activistas por los derechos humanos saharauis que desde hace días no cesan de envíar al exterior documentos fotográficos sobre las golpizas que están recibiendo muchos de ellos. Esta vez, la mecha prendió el pasado 25 de febrero, cuando la policía puso fin de manera violenta a la recepción que organizaron los familiares del embajador saharaui en Sudáfrica, enmarcada en el programa de Naciones Unidas. Hoy, tanto el Aaiún como Dajla están tomadas por los uniformes.
Los militares, denominados “Bler” patrullan desde entonces en sus vehículos todoterreno junto con un gran número de policías. A pesar de ello, los manifestantes saharauis volvieron a concentrarse anoche pacíficamente en una plaza del denominado barrio “Amal” (La Esperanza) y sufrieron, según denuncian, brutales cargas policiales, cuyas consecuencias se desconocen en estos momentos, al menos en el caso de los ocho detenidos ya que Marruecos, según las familias, no les ha revelado su paradero.
Esta última agresión se une a las cometidas por las tropas marroquíes en El Aaiun el pasado 25, donde 19 saharauis resultaron heridos en la recepción de Lhrittani Lahcen,embajador de la RASD en Sudáfrica recién llegado de los campamentos de refugiados en Argelia para quien su familia había instalado una jaima con la intención de recibir a todos los saharauis que quisieran acercarse a saludarle.
La visita se enmarcaba dentro de las medidas de la ONU que permiten reencontrarse a las familias saharauis separadas por el muro; en este caso, llevaban 36 años sin verse. Unas 300 personas acudieron a esa recepción organizada según la tradición cuando la policía, una hora después de la llegada de Lahcen, se dispuso a disolver, como es habitual desde hace dos años, la fiesta por la fuerza. El gobernador, pachá de la ciudad ocupada, movilizó para la operación unidades de la policía marroquí, la gendarmería, unidades militares del ejercito y les ordenó arremeter contra las personas que se concentraron para el recibimiento.
La persecución por las calles de la ciudad duró varias horas, después de que destruyeron la jaima y los alimentos preparados para el almuerzo en honor del huésped. Según fuentes de defensores delos derechos humanos, Lehreitani fue también objeto de intimidación. Durante toda la tarde se incorporaron más ciudadanos a la protesta, coreando consignas contra la ocupación y eslóganes patrióticos, pidiendo el fin de la ocupación marroquí y la autodeterminación, tales como: “No tememos miedo, no tememos miedo”, “saharauis al Kalashnikov” y “No hay más solución que la autodeterminación”. Finalmente resultaron heridas 19 personas, entre ellas, una mujer embarazada que tuvo que ser trasladada urgentemente al hospital.
Según entienden las ONG que trabajan en la zona, el ataque se produjo "bajo la mirada de la ONU", ya que Lahcen estaba bajo su responsabilidad. Una interpretación que valdría para todas las veces que estas visitas, en las que ondean banderas saharauis y los asistentes se animan con cantos independentistas, acaban por la fuerza que ejerce la policía contra los asistentes, sin importarle que sean mujeres o niños, y que este periódico ha documentado en más de una ocasión.
La Fundación Sahara Occidental ha emitido un comunicado en el que acusa a la ONU de desatender la protección de los derechos humanos de la población saharaui."Denunciamos a las tropas de ocupación del régimen marroquí por la sistemática violación de los derechos humanos de la población saharaui, legítimos habitantes del territorio, cuya represión violenta intenta evitar el fortalecimiento de esta población y el referéndum, toda vez que cercena y viola los derechos elementales de la población saharaui, violando con ello, no sólo el derecho que ilegalmente tienen impuesto en el territorio, sino el derecho internacional y humanitario así como todos los tratados internacionales suscritos cínicamente por Marruecos".
Fuente: Guinguinbali
Le chef de la diplomatie espagnole a qualifié, hier, les réformes politiques engagées par le Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, d’«exemple pour les pays de la région qui ont souffert de troubles politiques importantes».
M. José Manuel Garcia Margallo, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse co- animée avec son homologue algérien, Mourad Medelci, a affirmé que «l'Espagne salue les réformes engagées en Algérie qui aboutiront aux élections législatives du 10 mai et qui se poursuivront par une révision de la Constitution».
Affichant un enthousiasme et une volonté d’aller au-delà du potentiel existant, le ministre espagnol a également appelé à «intensifier les relations bilatérales» et fait part de «la tenue d’un sommet au mois d’avril prochain auquel prendra part l’Algérie, évidemment, et d’autres pays africains». Une autre rencontre qu’abritera Bruxelles traitera des relations entre l’Algérie et les pays de l’Union européenne et les perspectives à l’horizon 2021.
Pour sa part, Mourad Medelci a mis en exergue le fait que «les relations économiques et culturelles entre l’Algérie et l’Espagne sont excellentes. Aussi, dans le futur, on axera nos discussions sur l’aspect politique».
L’objectif est double. Pour l’Algérie, précise M. Medelci, il s’agit de développer l’industrie hors hydrocarbures et en devenir exportateur. L’Espagne quant à elle «exportera de biens et services dans une conjoncture économique très difficile». Les deux pays redoublent d’efforts «pour identifier une nouvelle coopération diverse. Mon souhait est de voir les entreprises et le produit espagnols de plus en plus chez nous». Explicite, le chef de la diplomatie fera savoir que «l’Algérie développera ses énergies renouvelables et bénéficiera de l’expérience touristique espagnole qui est un bon model à suivre». A propos du dossier énergétique, M. Medelci affirme qu’un «mémorandum est finalisé et sera signé dans les meilleurs délais. Et l’Algérie souhaite que sa présence soit mieux rassurée». Outre ces secteurs, M. Medelci indique que les deux pays ont «d'abord décidé de consolider l'existant qui est déjà important, car la place de l'Espagne est importante dans le domaine de l'énergie et elle est importante dans les volets hors hydrocarbures très sensibles comme l'agro-industrie, la pharmacie et le dessalement d'eau de mer».
Rappelons que l'Algérie et l'Espagne sont liées par un traité d'amitié, de coopération et de bon voisinage signé le 8 octobre 2002, dont le dixième anniversaire sera célébré cette année. Le volume global des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint en 2010 un montant de 8,64 milliards de dollars et les statistiques des neuf premiers mois de l'année 2011 confirment l'Espagne comme troisième client et quatrième fournisseur de l'Algérie.
Lors de la séance des questions/réponses, M. Medelci a affirmé que l’Algérie n’a jamais appelé à aucun changement relatif au démantèlement tarifaire qui le lie avec l’Union européenne. «On a juste demandé de le revoir afin de permettre à l’Algérie d’atteindre un meilleur niveau de compétition.»
Pour ce qui est du gel des accords de pêche conclus avec le Maroc, qui incluent les eaux territoriales du Sahara occidental, le ministre espagnol a indiqué que «l’accord, signé contre l’avis du Parlement européen, entre en vigueur prochainement».
Sur la situation au Sahel, M. Medelci a rappelé que la lutte contre le terrorisme «concerne principalement les pays du champ, lesquels ont besoin des autres pays qu’ils soient européens ou autres». Parmi les pays du vieux continent, l’orateur cite l’Espagne «qui était avec nous et sa position était courageuse».
Quant au phénomène de l’émigration clandestine, il dit que les deux pays «maîtrisent comme il se doit la situation». Les accords signés «sont appliqués à la lettre et les deux parties sont satisfaites». Lui emboitant le pas, M. Margallo a signifié qu’«il y a une grande coopération à même de contrôler ce phénomène». En guise d’arguments, il souligne que l’immigration clandestine a baissé de plus de 20% l’année dernière par rapport à 2010.
Répondant à une question relative au modèle à suivre par l’Espagne quant à l’immigration, l’hôte de l’Algérie indique que la politique espagnole n’a pas de nom précis. «L’Espagne souhaite contrôler l’immigration illégale, encadrer celle légale et renforcer les liens avec les pays d’où viennent les immigrés», soutient-il.
Fouad IRNATENE
“Une Chambre de commerce commune avant la fin de 2012”
Dans le cadre d’une future coopération bilatérale plus soutenue, une Chambre de commerce algéro-espagnole sera mise en place avant la fin de l'année 2012, a déclaré M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères. «Nous sommes convenus de mettre en place, avant la fin de l'année en cours, une Chambre de commerce commune», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue espagnol, M. José Manuel Garcia Margallo, à l'issue d'une séance de travail. Le chef de la diplomatie a annoncé également, sans donner de détails, la tenue, durant le second semestre de 2012 à Alger, d'une réunion mixte de haut niveau.
F. I.
Le ministre espagnol et le problème du Sahara Occidental :
“L'Espagne adopte une attitude constructive pour une solution politique juste”
«L’Espagne soutient une solution politique au conflit du Sahara occidental garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», a tenu à préciser M. Margallo, expliquant que «L'Espagne adoptera une attitude constructive pour une solution politique juste et durable sur la question du Sahara occidental».
Selon l’hôte de l’Algérie, «le gouvernement espagnol plaide pour une solution mutuellement acceptable (par les parties en conflit, Maroc et Front Polisario) et pour l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux principes et à la Charte de l'ONU et sur la base du rapport de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental».
Fuente: El Moudjahid
M. José Manuel Garcia Margallo, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse co- animée avec son homologue algérien, Mourad Medelci, a affirmé que «l'Espagne salue les réformes engagées en Algérie qui aboutiront aux élections législatives du 10 mai et qui se poursuivront par une révision de la Constitution».
Affichant un enthousiasme et une volonté d’aller au-delà du potentiel existant, le ministre espagnol a également appelé à «intensifier les relations bilatérales» et fait part de «la tenue d’un sommet au mois d’avril prochain auquel prendra part l’Algérie, évidemment, et d’autres pays africains». Une autre rencontre qu’abritera Bruxelles traitera des relations entre l’Algérie et les pays de l’Union européenne et les perspectives à l’horizon 2021.
Pour sa part, Mourad Medelci a mis en exergue le fait que «les relations économiques et culturelles entre l’Algérie et l’Espagne sont excellentes. Aussi, dans le futur, on axera nos discussions sur l’aspect politique».
L’objectif est double. Pour l’Algérie, précise M. Medelci, il s’agit de développer l’industrie hors hydrocarbures et en devenir exportateur. L’Espagne quant à elle «exportera de biens et services dans une conjoncture économique très difficile». Les deux pays redoublent d’efforts «pour identifier une nouvelle coopération diverse. Mon souhait est de voir les entreprises et le produit espagnols de plus en plus chez nous». Explicite, le chef de la diplomatie fera savoir que «l’Algérie développera ses énergies renouvelables et bénéficiera de l’expérience touristique espagnole qui est un bon model à suivre». A propos du dossier énergétique, M. Medelci affirme qu’un «mémorandum est finalisé et sera signé dans les meilleurs délais. Et l’Algérie souhaite que sa présence soit mieux rassurée». Outre ces secteurs, M. Medelci indique que les deux pays ont «d'abord décidé de consolider l'existant qui est déjà important, car la place de l'Espagne est importante dans le domaine de l'énergie et elle est importante dans les volets hors hydrocarbures très sensibles comme l'agro-industrie, la pharmacie et le dessalement d'eau de mer».
Rappelons que l'Algérie et l'Espagne sont liées par un traité d'amitié, de coopération et de bon voisinage signé le 8 octobre 2002, dont le dixième anniversaire sera célébré cette année. Le volume global des échanges commerciaux entre les deux pays avait atteint en 2010 un montant de 8,64 milliards de dollars et les statistiques des neuf premiers mois de l'année 2011 confirment l'Espagne comme troisième client et quatrième fournisseur de l'Algérie.
Lors de la séance des questions/réponses, M. Medelci a affirmé que l’Algérie n’a jamais appelé à aucun changement relatif au démantèlement tarifaire qui le lie avec l’Union européenne. «On a juste demandé de le revoir afin de permettre à l’Algérie d’atteindre un meilleur niveau de compétition.»
Pour ce qui est du gel des accords de pêche conclus avec le Maroc, qui incluent les eaux territoriales du Sahara occidental, le ministre espagnol a indiqué que «l’accord, signé contre l’avis du Parlement européen, entre en vigueur prochainement».
Sur la situation au Sahel, M. Medelci a rappelé que la lutte contre le terrorisme «concerne principalement les pays du champ, lesquels ont besoin des autres pays qu’ils soient européens ou autres». Parmi les pays du vieux continent, l’orateur cite l’Espagne «qui était avec nous et sa position était courageuse».
Quant au phénomène de l’émigration clandestine, il dit que les deux pays «maîtrisent comme il se doit la situation». Les accords signés «sont appliqués à la lettre et les deux parties sont satisfaites». Lui emboitant le pas, M. Margallo a signifié qu’«il y a une grande coopération à même de contrôler ce phénomène». En guise d’arguments, il souligne que l’immigration clandestine a baissé de plus de 20% l’année dernière par rapport à 2010.
Répondant à une question relative au modèle à suivre par l’Espagne quant à l’immigration, l’hôte de l’Algérie indique que la politique espagnole n’a pas de nom précis. «L’Espagne souhaite contrôler l’immigration illégale, encadrer celle légale et renforcer les liens avec les pays d’où viennent les immigrés», soutient-il.
Fouad IRNATENE
“Une Chambre de commerce commune avant la fin de 2012”
Dans le cadre d’une future coopération bilatérale plus soutenue, une Chambre de commerce algéro-espagnole sera mise en place avant la fin de l'année 2012, a déclaré M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères. «Nous sommes convenus de mettre en place, avant la fin de l'année en cours, une Chambre de commerce commune», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue espagnol, M. José Manuel Garcia Margallo, à l'issue d'une séance de travail. Le chef de la diplomatie a annoncé également, sans donner de détails, la tenue, durant le second semestre de 2012 à Alger, d'une réunion mixte de haut niveau.
F. I.
Le ministre espagnol et le problème du Sahara Occidental :
“L'Espagne adopte une attitude constructive pour une solution politique juste”
«L’Espagne soutient une solution politique au conflit du Sahara occidental garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», a tenu à préciser M. Margallo, expliquant que «L'Espagne adoptera une attitude constructive pour une solution politique juste et durable sur la question du Sahara occidental».
Selon l’hôte de l’Algérie, «le gouvernement espagnol plaide pour une solution mutuellement acceptable (par les parties en conflit, Maroc et Front Polisario) et pour l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux principes et à la Charte de l'ONU et sur la base du rapport de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental».
Fuente: El Moudjahid