Après l’installation de la commission de supervision des  élections : Les partis satisfaits de l’implication des magistrats
Les représentants des partis ont salué la mise en place de cet organe pour  garantir la transparence du processus électoral, tandis que d'autres ont préféré  attendre la fin pour se prononcer.De nombreux représentants et présidents de partis politiques se sont dits  hier satisfaits de l'implication des magistrats dans la supervision des  élections législatives, y voyant une garantie supplémentaire de la transparence  du scrutin, mais d'autres ont préféré attendre le résultat de leur travail sur  le terrain.
Les représentants des partis ont salué la mise en place de cet organe pour  garantir la transparence du processus électoral, tandis que d'autres ont préféré  attendre la fin pour se prononcer. La commission constitue un soutien aux partis  politiques qui surveilleront  de leur côté le processus électoral dans le cadre  d'une commission nationale  de surveillance, ont estimé des formations, alors  que d'autres perçoivent en la multitude des commissions une possibilité  d'interférence des prérogatives.
L'ensemble des partis présents à la  cérémonie d'installation se sont donc félicités de l'implication des magistrats  dans la supervision des élections, sachant qu'il s'agit d'une des revendications  exprimées devant l'instance de consultations mise en place pour recueillir les  propositions des différentes parties de la classe politique et de la société  civile sur les réformes politiques.
A cet effet, le représentant du Parti des  travailleurs, M. Taâzibt Ramdane, a indiqué que «toutes les parties concernées  par le déroulement des prochaines législatives ont la lourde responsabilité de  permettre au citoyen de s'exprimer en toute  souveraineté et choisir ses  représentants à l'Assemblée populaire nationale (APN)».
 Il rappelé que le  Président de la République avait souligné, dans son discours du 23 février, que  les élections de 2012 étaient différentes des élections précédentes, qu'elles  étaient cruciales et qu'elles intervenaient dans un contexte de pressions  et de  menaces d'ingérence dans les affaires internes de l'Algérie, estimant que la  question de la transparence des prochaines législatives  revêt une importance  capitale. M. Taâzibt a rappelé que son parti a demandé à ce que le processus  électoral soit encadré par des magistrats avec les représentants des partis  politiques sous la coupe d'une seule commission présidée par un magistrat.
Il  a cependant émis des réserves sur le nombre des membres de la commission qui,  selon lui, pouvait être source de confusion.   
Il a par ailleurs souhaité  que les membres de cette commission ne subissent pas les pressions de ceux qui  ont l'habitude d'agir de la sorte  avec l'Administration. L'avenir du pays est  en jeu, a-t-il insisté, ajoutant qu'il appartenait à tout un chacun d'assumer  son entière responsabilité maintenant que le Chef  de l'Etat a affirmé sa  volonté politique pour des élections démocratiques.
De son côté, le  représentant du Rassemblement national démocratique (RND), M. Abdeslam  Bouchouareb, a souligné que cette commission constituait la meilleure garantie  de transparence des prochaines élections, ajoutant qu'aucune  élection, en  Algérie ou dans un autre pays, n'a été déjà entourée d'autant de garanties  susceptibles de leur conférer transparence et régularité.
De son côté, la  représentante du parti du Front de libération nationale  (FLN), Mme Habiba  Bahloul, a souligné que l'installation de cette commission  était susceptible de  conférer aux élections la régularité et la transparence attendues de  tous.
Quant au président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M.  Bouguerra Soltani, celui-ci a affirmé que la revendication de son parti d'une  supervision judiciaire du processus électoral s'est concrétisée sur les plans  théorique et politique, ce qui signifie que la volonté réelle du Président de la  République d'ouvrir le jeu a pris forme au niveau du discours politique. Il a  ajouté que le MSP souhaite que cette commission joue pleinement son rôle pour  faire honneur à l'Algérie relevant cependant certaines lacunes consistant, selon  lui, en l'absence d'outils juridiques pour définir les prérogatives  de la  commission et dissuader quiconque s'avise de se jouer de la volonté du peuple.  Il a rappelé à cet effet que le Président de la République à promulgué une  ordonnance définissant les prérogatives des commissions de supervision et de  surveillance, ainsi que celles des commissions des wilayas, des élus et des  partis.
Le secrétaire général du mouvement En-Nahda, M. Fateh Rebiai, a  estimé que la relance des commissions électorales et la présence des  représentants de partis aux travaux des commissions de commune et de wilaya, à  la collecte des procès-verbaux de dépouillement et l'annonce des résultats, sont  de nature à conférer davantage de transparence aux élections.
Par ailleurs M.  Rebiai a souhaité que l'implication des magistrats  dans la supervision  judiciaire du processus électoral mette fin au monopole  de l'Administration qui  se rend souvent coupable d'abus. Il a estimé que la justice qui constitue un  soutien pour les partis,  doit relever le défi pour consolider son indépendance  vis à vis de l'Exécutif. Pour M. Rebiai, le renforcement des prérogatives de la  justice  et de la commission de surveillance ainsi que la présence des  représentants  de partis tout au long du processus électoral dotent les partis  politiques d'atouts  majeurs pour convaincre le peuple de voter.
Le président  du Front National Algérien (FNA), M. Moussa Touati a déclaré  que cette  commission empêchera la fraude notamment à la faveur des nouveaux  procédés  d'élections affirmant que le succès de la mission de supervision restait   tributaire de sa relation avec l'Administration. Selon lui, la mise en place de  cette commission n'influera pas sur le  taux de participation qui reste lié,  a-t-il soutenu, à la confiance des  citoyens qu'il faut rétablir en redonnant le  pouvoir au peuple. Pour sa part, le secrétaire général du mouvement d'Entente  nationale,  M. Ali Boukhazna a indiqué que la commission des magistrats est un  mécanisme qui se substitue à l'Administration en matière de supervision des  élections. Si les magistrats font preuve de neutralité dans l'accomplissement   de leur mission, nous pouvons alors dire que la justice a assuré son  indépendance, a-t-il encore soutenu. Le président du Front de l'Algérie  nouvelle, agréé récemment, M. Benabdeslam Djamel, a indiqué que l'installation  de la commission de supervision des élections législatives est une première  démarche qui doit être suivie par d'autres afin de consacrer la supervision  judiciaire après l'amendement de la Constitution.
Le peuple algérien s'est  abstenu de voter dès lors qu'il a constaté que ce processus était entaché de  fraude, a estimé M. Benabdeslam, soulignant la nécessité de rétablir la pleine  souveraineté des électeurs et de bannir la  fraude. Mme Chelabia Mahdjoubi,  présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie, a considéré pour sa  part que l'installation de la commission de supervision des élections  législatives dénotait un acte de renouveau et de changement positif. Elle a émis  le vœu que la commission soit à la hauteur de la responsabilité dont elle est  investie pour sortir l'Algérie du tunnel, garantir des élections transparentes  et mettre en place un parlement crédible.
 Wassila Benhamed
Fuente: El Moudjahid 
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