|    |    | LIBYE : Fin de règne pour le colonel  Kadhafi Date : 23/2/1 à 23:11:25
 
 Après les révolutions  réussies en Tunisie et l’Egypte, ainsi que celle en cours en Libye calcinée par  une secte genre maffiosi en train de commettre un génocide au vu et au su de  tout le Monde, la jeunesse maghrébine ne cesse de rencontrer des braises dans  son chemin.
 
 Malgré ces actes pyromanes et criminels des familles  régnantes, des jeunes Ma ghrébins sont en train de mettre à nu les anciennes  approches unionistes (Ligue arabe et surtout l’Union de Maghreb Arabe) devenues  obsolètes, depuis belle lurette, puisque bâties autour d’intérêts liés aux  pouvoirs dictatoriaux respectifs survenus pour leur plupart contre la volonté  des peuples maghrébins pris en tenaille durant des décennies. Aujourd’hui, la  tenaille effilée a changé de camp Gare aux pouvoirs sans partage. L’heure de  sonner leur glas est arrivée. A ce sujet, un des jeunes représentants, de la  révolution Egyptienne, interviewé par la chaîne télévisuelle France 24, avait  merveilleusement défini la nouvelle approche de gouvernance démocratique  désormais en verve chez les jeunes du Monde arabe : Dorénavant, expliquet- il,  un président est un tâcheron recruté, pendant une période déterminée, au seul  service exclusif du peuple.
 
 A l’image de ce qui est en train de  s’effectuer en Tunisie, l’Egypte, d’une part, et en cours au Yémen, Bahrayn.. Et  surtout la Libye, d’autre part, ou le pouvoir despote voire dérangé n’a  nullement l’intention d’accepter la réalité et menace, en sous-entendus, de  lutter jusqu’ a l’ultime goutte de son sang – Ainsi soit-il – et si nécessaire  provoquerait des troubles incendiaires en tous genres. Le pouvoir libyen est  ainsi fait. A l’image de Néron le fou ! En effet, le narcissisme lié au pouvoir  ne mènerait qu’à la folie meurtrière entraînant dans son sillage ses proches. Et  le plus terrible dans tout ça, c’est que ses congénères le savent et il ne les  amuse plus par ses pitreries car tous ils ont leur tonus ailleurs par ces temps  d’embrasement. Ettbedel ezzaman ya baba : le temps a changé Ô papa. Une chanson  des premières années de l’indépendance de l’Algérie des espoirs.
 
 Lors de  son dernier discours d’avant-hier coïncidant, curieusement, avec la réunion des  délégués de la ligue arabe au Caire ainsi que celle du conseil de sécurité  hésitant de prendre une décision musclée, le guide Libyen ressemble à un  orateur, de la période romaine, hurlant tout seul en face des bruits de vagues  de la mer méditerranée. Les dictateurs aiment parler à eux-mêmes et en  sous-entendus braisés a l’intention des autres ainsi menés en bateau. A  l’évidence, le pétrole est devenu une calamité pour les peuples arabes. Ainsi,  il a exhorté ses fidèles à affronter ses adversaires. Après lui, tous les  déluges du feu.
 
 Décidément, ces énergumènes, héréditaires de Néron,  considèrent constamment les peuples comme des immatures, voire des statuettes  immobiles qu’ils actionnent pareilles aux jouets, et, à partir de là, décident à  leur place sans les consulter. Pire, ils poussent leurs enfants aux flammes. Il  serait utile de noter que la création, depuis plus de 20 ans, de l’Union pour le  Maghreb Arabe, entre autres machins alibis des pouvoirs dictatoriaux, est  intervenue dans un contexte particulier. Chaque dirigeant avait ses visées.  Celui du Maroc pour son affaire au Sahara occidental, entraînant dans son  sillage l’Algérie victime des manigances, internes et externes, et les luttes  claniques qui ont abouti au 5 octobre 1988, la Tunisie avec son nouveau  président maffiosi gagnant sur tous les plans dans cette entreprise, la Libye  dont son président avait d’autres visées du genre Néron, et enfin la Mauritanie  en instabilité cyclique. Cette union aurait servie au moins à une chose :  L’inter communicabilité des espoirs révolutionnaires. Brièvement, le Maghreb se  dirige dorénavant en deux axes.
 
 Le premier est : Tunisie-Lybie-Egypte. Le  second : Algérie-Maroc- Mauritanie. Le premier, pour réussir, serait en face des  impacts de la situation générée par la révolution sanglante en Libye et qui  pourrait durer longtemps. Le second moins « remuant », néanmoins il a un abcès  en son centre névralgique susceptible de provoquer les incontrôlables  démangeaisons. Il s’agit du Sahara occidental. Cependant, les dernières  manifestations de la jeunesse, au Maroc et en Algérie, revendiquent de nouvelles  approches de gouvernance.
 
 Cela est notable pour la jeunesse marocaine,  aiguillonnée sciemment par les stratèges du Maghzen rajeuni, aspirant instaurer  une nouvelle monarchie du genre parlementaire ou le roi ne représenterait que  des symboles et que le pouvoir réel appartiendrait aux forces politiques élues  par le peuple. Aux premiers signes clignotants dans ce sens, nous y reviendrons  plus en détail. En attendons, prions pour le salut de la jeunesse Libyenne !!!
 
 Fuente mauritanie-web
 
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